Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, on a raté sa vie
Le discours pauvrophobe est si diffus dans la société qu’on le relève à peine.
Pourtant, il est partout, il suffit de tendre l’oreille !
Les « sans-dents », « les gens qui naissent pauvres restent pauvres », le recours au mot « assistanat » pour qualifier les aides sociales, la banalisation des insultes « cassos », « assistés », « feignants » au sujet des pauvres ou encore la fameuse Rolex qu’il faut avoir avant ses 50 ans pour ne pas rater sa vie…
Les propos pauvrophobes ne manquent pas et sont parfois le fait de personnalités, d’élus ou de responsables politiques.
Si ces propos vont bon train et ont parfois pu prêter à sourire de part leur décalage avec le quotidien du plus grand nombre, ils ont aussi beaucoup choqué. Leurs auteurs, à l’image de Jacques Séguéla et sa sortie sur la Rolex ont justifié leurs propos en regrettant qu’ils soient sortis de leur contexte et parfois aussi, ils se sont excusés.
Il n’en reste pas moins que ces mots teintés de mépris montrent la déconnexion d’une partie de la population avec la réalité vécue par les moins favorisés.